Infirmiers libéraux : et si la coupe était vraiment pleine

"Chaque soir, je me demande : combien de temps encore ?" Ces mots, je les entends souvent dans les échanges avec mes IDEL. Et ce n'est pas qu'une impression. Une grande partie envisage de stopper leur carrière dans les années à venir.

Par Angèle

Selon un sondage Infirmiers.com, 6 IDE sur 10 (⁓ 60%) ne reprendraient pas ce métier s'ils pouvaient tout recommencer.

Des soignants indispensables...mais au bord de l'épuisement.

Depuis la crise COVID, les discours publics vantent l'importance des IDEL. Mais sur le terrain, le quotidien est plus rude : surcharge, mépris ressenti, fatigue, abandon.
Même pour ceux qui tiennent le coup, il y a cette porte qui claque dans le dos : l'impression d'être sous-estimé, en lutte permanente, pas assez soutenu.

Pourquoi tant d'IDEL fléchissent ?

Derrière les gros mots du découragement, il y a des réalités concrètes. Voici les douleurs que j'entends souvent :

Bref : les soins, les trajets, l'administratif, les contrôles c'est un cocktail qui finit par saturer les IDEL.

Vers un avenir incertain ?

Le gouvernement évoque l'élargissement des compétences, l'IDEL comme pilier dort pour "libérer du temps médical".
Mais peut-on demander à une profession déjà à bout de souffler ou de faire encore plus ?

La récente circulaire R-30-2024 de la CNAM est un petit pas dans la direction : elle vise à uniformiser les pratiques de cotation, d'interprétation d'ordonnance et de gestion des indus. Mais beaucoup estime que ce n'est pas suffisant face à la gravité du climat moral.

Et maintenant ?

A toi, IDEL, qui lis cet article :

Parce que chaque voix compte. Et so ceux qui vivent cela parlent fort, peut être que le système vous entendra !

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